YE XIN
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Critiques
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Ye Xin fait jeu avec la texture du support (papier marouflé sur de la toile), la série, le format. Les lavis sont des fonds, mais le pinceau et son encre font arabesques et ponctuations, et proposent un dessin dont le sens de lecture est laissé au spectateur. Jeu d’écritures, de relations entre cadre, support, surface, signe, sens… à rapprocher du peintre Alechinsky et du poète Christian Dotremont, chacun allant aux limites des mots et de l’écriture picturale.
Claire MORERE, Préface catalogue d’exposition,1999
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Flora BLANCHON, « Itinéraire chinois contemporain d’un étudiant en doctorat à Paris IV », Les Nouvelles de Paris-Sorbonne (Paris IV) N°8 janvier, 1991.
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Daniel BOBLOT et Jean-Michel GRAULLE, « Retour de Chine », L’année de la bande dessinée 85/86, Edition Glénat, Grenoble, 1986.
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Jean-Louis BOISSIER, « Sous la dictée de l’imagination », Catalogue de l’Exposition 50 ans de gravures sur bois chinoises 1930-1980, Musée de peinture et sculpture de Grenoble, 1981.
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Jean-Louis BOISSIER, «Masse d’encre tourmentée », Catalogue de l’exposition YE Xin, peintures, Galerie ADAC, Paris, 1991.
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Chantal CHEN-ANDRO, « Rencontres, ou l’efficience du Yuan », Préface in Aux confins du miroir, Caractères, Paris, 2004.
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Christophe COMENTALE, « Ye Xin, gravures et images calligraphiques », Art & Métiers du Livre, Paris, N°267, 2008.
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Catherine COUSTOLT, « Un carnet de voyage », préface de Terre jaune, Le Capucin, Lectour, 2004.
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FANG Zhenning, « Le descendant d’une ‘culture mûre’ - l’art de YE Xin », Artist Magazine, Taipei, N°273, février 1998.
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Patrik GAUMER, Dictionnaire mondial de la Bande Dessinée, Larousse, Paris, 1998.
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Kikuko HAMADA, « Forme et esprit », Préface d’exposition Jiufangao, Galerie Konoha, Tokyo 1996.
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HAN Suyin, Les cent fleurs - La peinture chinoise aujourd’hui, Stanke, 1978.
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Eric JANICOT, Dictionnaire de l’art moderne et contemporain, Hazan, Paris, 1991.
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Denis LAVAUD, Jours de Pékin, Presse d’Aujourd’hui, Paris, 1994.
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LI Zhengming, « Beijing life in black and white », China Daily, Pékin, 17 juillet 1986.
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Claire MORERE, « Jeu d’écriture », présentation de l’exposition J’aime les nuages, Garges-lès-Gonesse, 1999.
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Lucien X. POLASTRON, La calligraphie chinoise en 3 styles, Dessain et Tolra, Paris, 2004
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Liliane TERRIER, « Le trait de YE Xin », présentation de l’Exposition Pékin d’après moi – carnet de croquis, Espace Chine, Paris, 1986.
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YE Qianyu, «Le journal dessiné de YE Xin », Beaux-Arts N° 2 / 1980, Pékin.
Masses d’encres tourmentées, éclats de lignes d’une incroyable justesse, la peinture de Ye Xin est le lieu d’imbrications pathétiques et ironiques : c’est une mémoire paradoxale où la volonté d’oublier sert de fond à l’acuité des réminiscences, où la vivacité des moments de bonheur épouse les ombres du drame. Jean-Louis BOISSIER, Préface catalogue exposition, Paris, 1991
Ye Xin fait jeu avec la texture du support (papier marouflé sur de la toile), la série, le format. Les lavis sont des fonds, mais le pinceau et son encre font arabesques et ponctuations, et proposent un dessin dont le sens de lecture est laissé au spectateur. Jeu d’écritures, de relations entre cadre, support, surface, signe, sens… à rapprocher du peintre Alechinsky et du poète Christian Dotremont, chacun allant aux limites des mots et de l’écriture picturale.
Claire MORERE, Préface catalogue d’exposition,1999
Proche du croquis de par son jeté, de par son caractère expressif, le dessin de Ye Xin décrit un quotidien teinté de poésie et de mélancolie. Patrick GAUMER, Dictionnaire Mondial de la Bande Dessinée, Larousse,1998
Ye Xin mène conjointement à sa carrière de graveur, une activité intense de dessinateur et de calligraphe. Son style minutieux et plein, se retrouve dans ces différentes disciplines, il fragmente l’espace par un éclatement de traits souvent cursifs
Christophe COMENTALE, Les estampes chinoises, Alternatives, 2003
Ses modalités sont traditionnelles, l’encre, le pinceau, le papier marouflé, l’usage du dessin et de la calligraphie, la pratique de la bichromie, mais à la regarder de près, on voit que l’occident y est présent sous forme de récits où paraissent Segalen, Baudelaire, Victor Hugo, Picasso, Descartes… Xin peint volontiers des cycles narratifs dont chaque tableau est comme une case de bande dessinée, souvent circulaire, où il entraîne de grandes figures de la culture universelle dans des ballets en apesanteur, menés par un petit bonhomme tout nu, à tête rectangulaire et lisse, qui le représente. Le tout avec un trait à la fois descriptif et économe, attentif au bon geste et d’une grande maîtrise. Emmanuel Guibert, dans Emmanuel Guibert en bonne compagnie, Les Impressions Nouvelles, 2021